Lors d'une visite à l'Ecomusée des Monts d'Arrée de COMMANA (29) j'ai pu découvrir l'industrie toilière du LIN du 16e au 19e siècle.
"Cette activité constituait alors un apport économique important dans la partie montagneuse du LEON. Peu cultivé sur place, il est importé des franges côtières du Léon, du Trégor ou de la Presqu'ile de Plougastel Daoulas.
Les paysans toiliers forment une véritable caste et financent notamment la construction de nombreux ENCLOS PAROISSIAUX tels que ceux de SIZUN et COMMANA.
L'activité du LIN décline progressivement du 18ème au 19ème siècle et s'éteint à l'arrivée sur le marché, du coton." (Source Ecomusée des Monts d'Arrée, Moulin de Kerouat).
(Photo internet)
Aujourd'hui la culture du LIN a heureusement retrouvé ses lettres de noblesse et la FRANCE est le premier producteur mondial de cette fibre naturelle très appréciée (75000 ha sur tout le territoire). Utilisé pour les vêtements, le lin entre aussi dans l'industrie aéronautique et automobile (bonne résistance au feu).
Mais revenons plutôt en Bretagne quelques siècles en arrière...
Voici quelques outils permettant de travailler les fibres de lin (source Ecomusée des Monts d'Arrée) :
Braie (au-dessus), égrugeoir (à droite), peigne à lin (au centre)
Egrugeoir à lin
Grâce à l'Association LICHEN de COMMANA, on peut désormais visiter un KANNDI ou maison à buée, entièrement restauré par les membres de l'association.
Environ 350 Kanndi (du breton Kanna : blanchir et Ti : maison) ont été recensés dans le pays de Landerneau et une soixantaine ont été retrouvés dans des états de conservation divers. Ces petites maisons buandières étaient spécifiques à la région où le lin était blanchi en écheveaux alors que partout ailleurs on pratiquait le blanchiment de la toile.
Cette activité artisanale venait en complément des travaux des champs pour les paysans.
Cheminée destinée à chauffer l'eau dans un chaudron
Kanndi de Rozonoual (Commana)
"Cette activité constituait alors un apport économique important dans la partie montagneuse du LEON. Peu cultivé sur place, il est importé des franges côtières du Léon, du Trégor ou de la Presqu'ile de Plougastel Daoulas.
Les paysans toiliers forment une véritable caste et financent notamment la construction de nombreux ENCLOS PAROISSIAUX tels que ceux de SIZUN et COMMANA.
L'activité du LIN décline progressivement du 18ème au 19ème siècle et s'éteint à l'arrivée sur le marché, du coton." (Source Ecomusée des Monts d'Arrée, Moulin de Kerouat).
(Photo internet)
Aujourd'hui la culture du LIN a heureusement retrouvé ses lettres de noblesse et la FRANCE est le premier producteur mondial de cette fibre naturelle très appréciée (75000 ha sur tout le territoire). Utilisé pour les vêtements, le lin entre aussi dans l'industrie aéronautique et automobile (bonne résistance au feu).
Mais revenons plutôt en Bretagne quelques siècles en arrière...
Voici quelques outils permettant de travailler les fibres de lin (source Ecomusée des Monts d'Arrée) :
Braie (au-dessus), égrugeoir (à droite), peigne à lin (au centre)
Egrugeoir à lin
Grâce à l'Association LICHEN de COMMANA, on peut désormais visiter un KANNDI ou maison à buée, entièrement restauré par les membres de l'association.
Environ 350 Kanndi (du breton Kanna : blanchir et Ti : maison) ont été recensés dans le pays de Landerneau et une soixantaine ont été retrouvés dans des états de conservation divers. Ces petites maisons buandières étaient spécifiques à la région où le lin était blanchi en écheveaux alors que partout ailleurs on pratiquait le blanchiment de la toile.
Cette activité artisanale venait en complément des travaux des champs pour les paysans.
Cheminée destinée à chauffer l'eau dans un chaudron
Dalles de schiste, "repamoir", où s'égouttaient les écheveaux de lin rincés dans l'eau claire du "douet"
Cuve ronde
Très bonne semaine à tous chers Aminautes, merci d'avance de vos visites et petits mots...
Malgré la sécheresse qui accable nos jardins cet été, je vous proposerai prochainement une petite balade dans le mien.
A bientôt, prenez soin de vous,
Bises de shuki
Bonjour Shuki merci pour ton beau billet !
RépondreSupprimerBisous bon mardi !
Très instructif ce billet, j'ai appris plein de choses (en fait, tout, j'ignorais complètement cette industrie).
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la maison buée, elle a du charme.
Et content de voir que le lin se porte bien, c'est une belle fibre en effet.
Bonne journée.
Merci chère Shuki pour ce génial reportage culturel des "maisons de buée" en Bretagne
RépondreSupprimerhypers intéressantes toutes les explications des différentes étapes du travail fastidieux du lin ainsi que toutes les particularités pour le blanchiment des écheveaux de fil.
Et cette belle étendue bleue, quel bel écrin de nature ! justement les mêmes reflets dans les yeux superbes et irrésistibles de Vanille ....
A bientôt avec le plus grand plaisir, amicales bises
Dan
Ma chère Dan, merci à vous pour ce gentil message, il me va droit au coeur ! J'ai découvert moi aussi avec intérêt ce travail du lin en Pays de Léon au cours des siècles passés. Et savoir en plus que la France a aujourd'hui le monopole de la culture de cette fibre tant appréciée, me réjouit vraiment... Passez une bonne semaine, avec mes pensées très amicales, à très bientôt Shuki
SupprimerBonjour, très intéressant. Je vois que vous allez mieux. Bonne semaine. Kimou
RépondreSupprimerMerci Kimou pour votre petit mot déposé lors de votre visite. A vous aussi belle semaine d'été, Shuki
SupprimerBonjour Shuki
RépondreSupprimerle lin est une matière noble et agréable à porter
Aujourd’hui le temps est couvert et pluvieux ,beaucoup trop frais pour la saison
je te souhaite de passer une agréable journée
bisous
Un billet très intéressant ma Shuki. Je viens d'en apprendre beaucoup. J'adire les champs de lin qui se raréfient dans le temps.
RépondreSupprimerMerci pour cet excellent partage.
Bises et bon mardi
Une visite intéressante sans aucun doute. Je n'y connais rien. Par contre, j'adore les champs de lin en fleurs. C'est si beau toute cette étendue bleue !
RépondreSupprimerTon billet m'a passionnée!
RépondreSupprimerCes "maisons de buée" sont pleines d'histoires à chuchoter au coin de l'âtre et elles témoignent d'une remarquable et complexe activité. Garder ces témoignages de notre savoir-faire artisanal est indispensable. J'ai adoré ce que tu nous as montré, un grand merci pour ce beau voyage au pays des étendues de fleurs bleues, pleines de promesses de vie, de fécondité... Gros bisous et amicales pensées
Cendrine